Sonores
2022
Les jours d’après
Fort d’une dernière édition hors-série, hors norme et dans un contexte estival périlleux, Nuits sonores retrouve ses couleurs printanières et se réinstalle à sa place originelle du beau week-end de l’Ascension, du mercredi 25 au dimanche 29 mai 2022.
Outre ce retour au printemps, cette 19e édition marque également un tournant important dans l’histoire du festival qui, une fois encore, mettra son armature, son rythme et ses programmes sur l’établi de sa constante réinvention.
Nos Nuits se feront jour
À l’aube de sa troisième décennie, le festival Nuits sonores est plus que jamais vivant, agile, organique, en capacité constante de remettre en question sa forme et ses enjeux.
Déjà en germe en 2019, le désir d’Arty Farty de bousculer à nouveau le format de Nuits sonores a été accéléré en 2020 par la crise sanitaire et éprouvé par l’édition hors-série de 2021. Nuits sonores renforce ainsi sa programmation et son ancrage diurnes en s’installant quatre grandes journées durant, sur le site industriel des Anciennes usines Fagor-Brandt, devenu, depuis 2017, le lieu phare du festival.
Ces quatre Days du mercredi au samedi seront l’occasion de repenser une nouvelle fois l’implantation du site, de réinventer des parcours autour de trois scènes aux identités marquées : concert et live pour la principale, performances hybrides et vidéo à 360° pour une autre, et enfin un soundsystem extérieur en guise de dancefloor urbain.
A night with
La petite révolution nuits-sonorienne ne s’arrête pas là. Car aux Days succèderont les Nuits, dans l’écrin plus intimiste et bien connu du public : La Sucrière et le Sucre. On y retrouvera un programme essentiel du festival, co-programmé par des artistes iconiques de la scène électronique : A day with… qui deviendra pour l’occasion le programme A night with. Lala &ce, Dj Harvey, Helena Hauff et Honey Dijon seront cette année à l’honneur. On retrouvera le fruit de leurs univers, histoires et connexions artistiques sur les scènes du Sucre et de la Sucrière.
Si elle a fortement fragilisé les écosystèmes culturels, notamment indépendants, la période que nous venons de traverser se révèle cependant être aussi une opportunité : celle de penser un événement encore plus raisonné, encore plus engagé, les yeux rivés sur les artistes, les scènes et les imaginaires qui façonnent le monde d’après.